La chenille processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa ainsi que la chenille processionnaire du chêne sont des insectes de la famille des Notodontidae.
Nommés ainsi par leur aptitude à se mouvoir grouper et à se déplacer en file indienne, telle une procession, la chenille processionnaire établit des nids de soie sur les branches des végétaux qui les nourrissent.
Comme toutes les chenilles, la processionnaire se mue en papillon. Une fois adulte, sa durée de vie n’excède pas quelques jours. Des jours consacrés presque uniquement à la reproduction. La femelle pond, en moyenne, près de cent quatre vingt oeufs au cours de sa vie. Leur espace de reproduction porte sur plusieurs kilomètres.
Chenilles processionnaires : les risques !
Les chenilles processionnaires possèdent un fort pouvoir urticant dispensé par des poils très fins, fragiles et renouvelables. De micros poils se détachent tout au long sa croissance et peuvent provoquer des risques sanitaires importants pour hommes et animaux.
- Allergies respiratoires
- Lésions cutanées
- Nécroses
La chenille processionnaire vit en groupe et tisse des nids de soie sur les branches des pins.
Ses nids forment des amas blanchâtres qu’il ne vaut mieux pas approcher.
En cas de contact, de petites démangeaisons apparaissent incitant instinctivement un geste de frottement. Les propriétés urticantes se répandent alors un peu plus provoquant en quelques heures l’apparition de larges plaques cutanées rouges.
Les risques environnementales sont la défoliation et la surinfection des espèces par affaiblissements des défenses naturels antiparasitaire. Les végétaux victime d’une première infestation sont presque obligatoirement ré-infectés chaque année.
La larve du Thaumetopoea pityocampa peut s’enterrer profondément dans la terre et survivre en diminuant son développement pendant plusieurs années.
Les pins laricio, les pins noirs d’Autriche, les pins maritime, les pins sylvestre et le cèdre de l’Himalaya sont généralement les espèces les plus touchées par la chenille processionnaire.
Les chênes pubescents, sessiles, pédonculés conviennent particulièrement à la chenille processionnaire du chêne.
Reconnaitre une infection de Chenille processionnaire
Chenille processionnaire du pin
La chenille mesure entre 3 et 6mm après éclosion puis va grossir jusqu’à plusieurs cm.
Orné de deux bandes noires parallèles délimitant son dos jaune orangé de son ventre blanc la chenille processionnaire du pin est active et dangereuse de février à mai. Des nids apparaissent puis prennent en volume et en hauteur alors que le pin jaunit.
Chenille processionnaire du chêne
De couleur grise argentée, la chenille processionnaire du chêne arbore le même système de défense urticant et la même base sociale de regroupement. Ses nids formés sur tous types de chênes sont semblables à des toiles d’araignées étrangement tissés et compactées. Les périodes de nutrition et de dangerosité de la chenille processionnaire du chêne est d’avril à mai.
Les solutions pour se débarrasser des chenilles processionnaires
Des solutions efficaces et rapides existent à tous les stades de son développement.
Les solutions écologiques l’été, durant la période des amours avec la pose de sacs dispersant dans l’atmosphère des phéromones de papillons Thaumetopoea pityocampa femelles. Le papillon piégé dans le sac, ne peut plus ressortir.
Des solutions chimiques sans effet sur les végétaux et sur le biotope existant, adaptées aux différents stades de croissance des chenilles.
Traitement actif des larves et des oeufs avant éclosion.
Traitement curatif avec l’application d’une solution sous forme de pulvérisations, dont la formule est étudiée pour n’agir que sur les parasites concernés.
Traitement préventif pour anéantir et empêcher toute future ponte indésirable.
Un renouvellement annuel est fortement conseillé pour garantir une efficacité maximale.
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